Notre ami La Fontaine

Deux illustrations. Faites l’une par mon frère, une par moi (devinez laquelle est de qui…) Deux dessins qui illustrent deux fables de…

…Suspens…

…Devinez qui…

…Antisèche dans la titre de l’article…

…Roulements de tambours…

LA FONTAINE!!!!!! (« à ce moment là, vous, les enfants, vous lancez tout les confetis que maîtresse Cédriane vous a donné. »)!!!!!!!

alors voici ce que nous avons illustrés:

LE SAVETIER ET LE FINANCIER:

Fable 2 livre VIII

Un Savetier chantait du matin jusqu’au soir :
C’était merveilles de le voir,
Merveilles de l’ouïr ; il faisait des passages,
Plus content qu’aucun des Sept Sages.
Son voisin, au contraire, étant tout cousu d’or,
Chantait peu, dormait moins encore :
C’était un homme de finance.
Si sur le point du jour parfois il sommeillait,
Le Savetier alors en chantant l’éveillait ;
Et le Financier se plaignait,
Que les soins de la Providence
N’eussent pas au marché fait vendre le dormir,
Comme le manger et le boire.
En son hôtel il fait venir
Le chanteur, et lui dit : « Or çà, sire Grégoire,
Que gagnez-vous par an ? – Par an ? ma foi, monsieur,
Dit avec un ton de rieur,
Le gaillard Savetier, ce n’est point ma manière
De compter de la sorte ; et je n’entasse guère
Un jour sur l’autre : il suffit qu’à la fin
J’attrape le bout de l’année :
Chaque jour amène son pain.
– Eh bien ! que gagnez-vous, dites-moi, par journée ?
– Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours
(Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes),
Le mal est que dans l’an s’entremêlent des jours
Qu’il faut chômer ; on nous ruine en fêtes :
L’une fait tort à l’autre ; et monsieur le curé
De quelque nouveau saint charge toujours son prône. »
Le Financier, riant de sa naïveté,
Lui dit : « Je vous veux mettre aujourd’hui sur le trône.
Prenez ces cent écus ; gardez-les avec soin,
Pour vous en servir au besoin. »
Le Savetier crut voir tout l’argent que la terre
Avait, depuis plus de cent ans,
Produit pour l’usage des gens.
Il retourne chez lui : dans sa cave il enserre
L’argent, et sa joie à la fois.
Plus de chant : il perdit la voix
Du moment qu’il gagna ce qui cause nos peines.
Le sommeil quitta son logis :
Il eut pour hôtes les soucis,
Les soupçons, les alarmes vaines.
Tout le jour il avait l’oeil au guet ; et la nuit,
Si quelque chat faisait du bruit,
Le chat prenait l’argent. À la fin le pauvre homme
S’en courut chez celui qu’il ne réveillait plus :
« Rendez-moi, lui dit-il, mes chansons et mon somme,
Et reprenez vos cent écus. »

(je l’ai pris sur lesfables.fr)

LA CIGALE ET LA FOURMIS

Je pense que tout le monde connais la trame de cette fable très connue (si non, je vous invite à chercher sur internet, je dois avoir laissé un lien quelque part plus haut)

Alors penchons nous plus sur le dessin de mon petit frère:

-En haut, on peut lire « créateur de moi gren »

-En bas à droite, la scène: la cigale va voire la fourmi pour lui demander à manger. Elle s’imagine déjà devant un tas de graines et bien repue et grossie à la fin de l’hiver (avec des joues roses). Quand à la fourmi, elle lui dit: « tu as chanté? Et bien, maintenant, danse! »

-On voit aussi dans le fond de l’image l’opposition des deux animaux: d’un côté (à gauche) un s pour cigale et de l’autre, (à l’envers pour faire face au s) un f pour fourmi.

Clément pense à tout!

(Sauf à l’orthographe de « grand » et de « cigales »…)

One Response

  1. Groupie N°1
    Groupie N°1 7 décembre 2014 at 19 h 13 min | | Reply

    C’est trop bien ! C’est trop beau !
    Les expressions, les petits détails…
    C’est merveilleux !
    J’aime le Bakishow !
    J’aime cette famille !
    Viens ici, La Fontaine, que je t’embrasse !

    http://dessins.marie.prohin.fr/?p=987

Leave a Reply